Echanges et partage au Sommet Africain de la formation professionnelle , à Casablanca !
L’avenir de la formation professionnelle en Afrique : c’est la quintessence essentielle des assises qui se sont tenues, ce vendredi 21 Juin 2019, dans la ville de Casablanca, au Maroc.
Comme pour magnifier l’essence de ce rendez vous, des artistes révélateurs de la force de la coopération sud-sud, ont ouvert le bal.
La délégation gabonaise à ce Sommet Africain de la Formation Professionnelle, forte de trois personnes, et conduite par Madame Caroline MIMBOUI NGUEMA, Secrétaire Général du Ministère en charge de ka Formation Professionnelle ; comprend également Messieurs François ENGONHA EDIMA, Directeur Général de l’Agence Nationale de Formation et de Perfectionnement Professionnel (ANFPP) et Joseph DOUBY, Directeur Général de la Formation Professionnelle.
La salle était bondée de diverses personnalités tant marocaines que venues des quatre coins du continent que d’ailleurs à travers le monde pour se pencher sur une problématique vitale pour le développement du continent africain et de sa jeunesse, particulièrement, qui aspire à des cohérences dans les différents plans de développement mis en place.
La délégation gabonaise dont le pays place la formation de sa jeunesse au premier rang des priorités , se sera formellement reconnue dans un film documentaire d’un peu moins d’une dizaine de minutes , mettant en exergue et retraçant différents aspects mis en branle par le Royaume du Maroc dans le cadre de cette coopération sud-sud , clamée , à cors et à cris par Sa Majesté le Roi Mohamed VI .
Des images , et des propos , plus que convaincants sur l’engagement de ce pays à porter haut et fort les aspirations de tout un continent à fort potentiel démographique .
Madame Loubna TRICHA, Directeur Général de l’OFPPT ; n’aura pas manqué de saisir cette opportunité pour rappeler combien, depuis sa création en 1974, cet office s’évertuait à satisfaire les besoins en ressources humaines qualifiées au profit des opérateurs économiques, en contribuant ainsi à l’amélioration de leur compétitivité.
Mieux , elle indiquera que s’engageant dans le développement de la coopération sud-sud , prônée par Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI , l’OFPPT avait développé des coopérations bilatérales ou tripartites avec plusieurs pays (27 au total) , et scellé , depuis 2002 , maints accords et conventions (70) .
Cerise sur le gâteau, Madame le Directeur Général rappellera que l’OFFPT s’est toujours montrée disposée à fournir un large éventail de prestations au service de nombreux pays africains en mettant à leur disposition un accompagnement et en accueillant plusieurs stagiaires dans ses différentes structures .
Des propos fortement appuyés par le Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) , Mohammed METQAL , dont la structure demeure un acteur clé de cette coopération sud-sud. Rappelant que des dizaines de milliers d’africains ; issus de près d’une cinquantaine de pays, avaient bénéficié de formations dans divers établissements marocains.
Pour Monsieur METQAL, il conviendrait donc, avec l’avènement de cette Alliance pour le Développement de la Formation Professionnelle, de poser les jalons d’une nouvelle perception de la formation au service de la jeunesse africaine .Et de mobilier davantage de moyens , auprès des bailleurs de fonds , pour accélérer l’émergence du continent africain.
Une visions fort bien détaillée, au préalable par ELWALEED ABDELAAL HANOUR, Directeur du Hub Régional – Rabat , de la Banque Islamique de développement . Lequel a tenu a réitérer la disposition de la Banque à renforcer l'intégration et l'intensification de la coopération Sud-Sud, à travers une approche holistique dénommée ‘Reverse Linkage’ (Partenariat à Flux Inversés), développé par la BID.
Cette nouvelle approche, adoptée pour la participation au financement des projets de formation, vise la capitalisation de l’expertise et du savoir-faire dans l’espace Sub-saharien et le Développement des capacités dans tout projet d’investissement.
Une approche également adoptée comme mode opératoire privilégié de la coopération sud-sud, notamment pour l’accompagnement au renforcement des capacités institutionnelles des structures en charge de la formation professionnelle dans les pays partenaires.
Pour sa part, Said AMZAZI, Ministre Marocain de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur, et de la Recherche Scientifique, a indiqué que ce Sommet Africain sur la formation professionnelle visait à donner une impulsion à la coopération Sud-Sud, en général, et à la coopération dans l’espace africain, en particulier.
Le membre du gouvernement marocain soulignera que la rencontre se voulait une plateforme d’échange d’expertise entre les pays participants, avec pour objectifs principaux de mettre l’accent sur les principes de la gouvernance participative des systèmes de formation professionnelle au service du développement inclusif et de tracer une feuille de route pour instaurer un modèle de partenariat entre les pays africains dans la perspective de favoriser l’accès à la formation, la mobilité et la qualification des jeunes, notamment, les populations migrantes.
Ces objectifs incluent également l’approfondissement des liens de coopération entre les pays africains, à travers l’opérationnalisation de l’Alliance Africaine pour le développement de la formation professionnelle, l’exploration de nouvelles pistes de coopération multilatérale avec d’autres pays africains et l’examen de la possibilité de leur adhésion à l’Alliance.
Et justement après examen et validation des demandes d’adhésion de nouveaux membres sont venus s’ajouter aux 15 premiers pays signataires de l’acte de naissance, en 2017, de l’Alliance Africaine pour le Développement de la Formation Professionnelle. Des nouveaux membres qui ont été présentés à l’assistance, et qui auront posé pour la postérité.
On aura, ensuite, eu droit à des signatures de convention entre dirigeants de l’OFPPT, de l’AMCI et de responsables gouvernementaux africains.
Cet événement aura été aussi marqué par la présentation du Plan d’Action de l’Alliance Africaine pour le Développement de la Formation Professionnelle, ainsi que du partenariat tripartite entre l’AMCI, la BID et l’Alliance.
Indéniablement, cette rencontre aura permis aux professionnels et aux experts d’examiner les enjeux et les défis communs liés à la gouvernance de la formation professionnelle en Afrique et son impact sur la valorisation du capital humain. A travers des débats qui se sont articulés autour de plusieurs axes :
- La gouvernance : chaine de valeur, acteurs et rôles pour une formation professionnelle performante,
- Mécanismes de veille, d’anticipation et de planification face à une évolution perpétuelle des métiers,
- Ingénierie de la formation : priorité d’aller vers un standard africain des métiers et de la qualité.
On l’aura compris, l’objectif étant de convenir de bonnes pratiques en matière de planification systématique de l’enseignement, des méthodologies d’élaboration des programmes de formation et d’enseignement.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM