Un Forum en phase avec une très forte croissance économique !
Alors que , sous l’impulsion de l’Ambassade Haute Représentation de la République Gabonaise, près le Royaume du Maroc , se tient , à Rabat du 24 au 26 Septembre 2014 , le tout premier Forum MAROC/GABON pour l’emploi , destiné à présenter aux jeunes gabonais , parachevant ou poursuivant leurs formations au Maroc , les potentialités , en terme d’emplois qui leur sont offertes , au Gabon , par de nombreuses entreprises et sociétés marocaines et gabonaises , il nous apparaît opportun de rappeler que malgré la crise économique mondiale, le Gabon dispose d’une économie forte, en croissance constante. La diversification de l'économie gabonaise est en effet l'une des priorités du Président Ali BONGO ONDIMBA.Une diversification qui s’appuie sur de nombreux secteurs : agriculture, agroalimentaire, énergies renouvelables, transformation du bois, gestion durable des forêts et des eaux, formation, santé, BTP, etc...
La confiance des investisseurs internationaux
Depuis 2010, le Gabon bénéficie de la confiance des investisseurs dont la perception du risque gabonais sest significativement améliorée. Plusieurs contrats, portant sur des projets structurants, d'un montant de plus de 4 milliards de dollars, ont été signés depuis 2010 dans les secteurs du bois, de l'agriculture et des infrastructures. Les agences de notations reconnaissent la volonté de réforme du pays et la stratégie économique mise en place.
En avril 2012, l’agence Fitch a ainsi revu la perspective du Gabon à « positive » et confirmé sa notation BB. « Le gouvernement accélère la diversification de l'économie pour se tourner vers le secteur manufacturier, avec des investissements massifs dans les infrastructures et la création de zones économiques spéciales. La mise en place de nouveaux dirigeants dans l'administration et les mesures visant à améliorer la gouvernance publique et attirer des investissements étrangers démontrent la volonté de réforme du pays. » indique Reuters à la publication des nouvelles notations de Fitch.
Cette confiance à l'international trouve sa justification dans le classement GCI, au travers de nombreux indicateurs :
- faible impact des tracasseries administratives (19e place mondiale),
- crime organisé (31e),
- éthique des affaires (49e),
- téléphonie mobile (48e),
- épargne nationale brute/Pib (12e),
- dette publique/Pib (25e).
La croissance retrouvée
Depuis 2010 et après 2 années de fort ralentissement, l’économie gabonaise renoue avec une forte croissance, à 7,4% en 2012 (-2,7 en 2009). Preuve du succès de la politique du Gabon Emergent, le PIB non-pétrolier contribue désormais pleinement à ces bonnes performances.
Il connaît en effet une croissance à 2 chiffres qui dépasse, depuis 2 ans, celle du PIB pétrolier 2012 : 10,4% de croissance hors-pétrole vs 1.5% de croissance pour la production de pétrole. Cette croissance est portée par :
- le secteur des mines,
- la relance du secteur bois,
- les BTP, en particulier la construction des barrages hydro-électriques,
- les services qui soutiennent les secteurs cités précédemment .
La structuration du territoire
Entre 2012 et 2016, quelque 175 projets « lourds » sont fléchés, pour un total de 20 milliards USD, dont 6 milliards sur le développement des routes (1700km) et 5,5 sur celui du réseau ferré (800 km).
Le Gabon disposera à l'horizon de 2016 de 3663 km de routes bituméesde qualité (soit 30% de son réseau routier) qui supportera 80% du trafic national de biens et de personnes.
Le plan directeur national d’infrastructures regroupe 21 grands projets, pour un investissement total estimé à plus de 12,236 milliards USD sur 6 ans.
Un bon climat d'affaires.
Le plan-cadre des affaires et l’appui au secteur privé se trouve au centre de l’action gouvernementale, dans l'objectif de mettre ce secteur au centre du fonctionnement de la Chambre de commerce. Un audit général de la fonction publique a permis la suppression de milliers de postes fantômes, développant l'efficience de la relation public-privé. Dans le classement GCI, le Gabon enregistre de bons indices, se situant parmi les 60 meilleurs mondiaux dans :
- l'éthique des affaires,
- la sécurité,
- la transparence des actions gouvernementales,
- le process des conseils d'administration.
De grands projets Création de la zone économique spéciale de Nkok en partenariat public-privé avec la firme singapourienne Olam constituée de zones industrielles à 75% (scierie, ferraille, ciment, etc.) et de 25% de zones résidentielles et commerciales (675m d’investissement par an attendus sur les trois prochaines années).
Construction du barrage de Poubara (160MW) près de Franceville pour alimenter la future usine de ferromanganèse de Moanda (investissement de 300m financé à 75% par la Chine et 25% par le Gabon) et d'une centrale thermique (105MW) à Port Gentil par une société israélienne ( 115m).
Pour utiliser les recettes et soutenir la croissance économique, le gouvernement a restructuré le Fonds pour les générations futures. Le Fonds d’investissements souverain quand à lui, sera désormais géré exclusivement par les Fonds d’investissements stratégiques (FGIS) nouvellement créés.
De plus, l’intérêt grandissant des investissements dans les marchés frontaliers ainsi que la stabilité et la richesse du Gabon sont de bons arguments pour attirer les partenariats avec le secteur privé.
Le point de conjoncture économique et les prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) font ressortir une situation excellente pour le Gabon.
En ce qui concerne la conjoncture économique, l’activité a été soutenue en 2013 dans la plupart des secteurs, hormis les produits d’exportation et les matériaux de construction.
Concrètement, dans le secteur primaire : la production nationale de pétrole brut s’est élevée à 11,014 millions de tonnes, soit une baisse de 5,3%, en raison des difficultés techniques rencontrées par les opérateurs et le déclin naturel des champs matures.
En revanche, l’activité minière s’est caractérisée par des résultats appréciables en raison de la conjoncture internationale favorable et de la montée en puissance du gisement de Ndjolé, avec une production de manganèse de 4 millions de tonnes (+27,7%).
Au niveau des secteurs secondaire et tertiaire :l’activité est globalement à la hausse, grâce à une demande soutenue du marché domestique, à l’exception des branches de fabrication de tabac, des lubrifiants et des matériaux de construction.
Concernant les prix à la consommation, l’inflation, mesurée par l’IHPC, a atteint une moyenne de 0,5% au mois de décembre 2013. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 3,3%, imputable au relèvement des prix des postes «logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» (10,6%), «transports» (3,4%) et «articles d’habillement et chaussures» (3,3%).
En 2013, le commerce extérieur du Gabon s’est caractérisé par une contraction des exportations en valeur (-4,6%) et un relèvement des importations (+3,4%). En conséquence, le solde commercial, bien qu’excédentaire de 2 794,3 milliards de francs CFA, a baissé de 9,4%.
Concernant les perspectives et prévisions économiques, la Cemac estime que l’économie gabonaise enregistrera une croissance de 7,1% pour l’année 2014 tirée essentiellement par le secteur hors pétrole (+8,5%) (BTP, mines, etc.). Le secteur primaire progresserait de 3,9% avec un pétrole à -0,9%, alors que le secteur secondaire afficherait 9,0% de taux de croissance et le tertiaire 8,8%.
En 2015, le taux de croissance serait de 8,5%, soutenu non seulement par les activités hors pétrole, mais aussi par le pétrole qui connaîtrait une croissance de 5,9%.
La demande globale devrait être soutenue en 2014 sous l’impulsion de l’investissement privé (+12,9%) qui prend le relais sur le public. De même, les exportations progresseraient de 3,7% et les importations de 5,4%, appuyées par les importations des biens d’équipement.
Ainsi, 2015 devrait connaître les mêmes tendances avec une demande globale en hausse et soutenue toujours par l’investissement privé (+13,4%). Les exportations seraient en hausse de 5,7%, alors que les importations croîtraient de 6,4%.
Les prix à la consommation sont projetés à 1,3% en 2014 contenus par les mesures gouvernementales de suppression de taxes sur certains produits de première nécessité. En 2015, les prix gagneraient un point pour se situer à 2,3%.
Pour ce qui est des finances publiques : le solde primaire sera excédentaire en 2014. Il est prévu une hausse des recettes totales en 2015, grâce aux mesures liées à la maîtrise des dépenses fiscales, à l’amélioration des capacités de recouvrement des services et à la modernisation des outils de travail des régies financières.
Les crédits à l’économie connaîtraient une forte progression (32,8%) traduisant les développements attendus du système bancaire et l’accroissement de son soutien au financement de l’économie
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM