Les trois premiers mois de Daniel ONA ONDO à la tête du Gouvernement Gabonais .
Les cent premiers jours du Professeur Daniel ONA ONDO, à la tête du Gouvernement Gabonais, viennent d’être décortiqués par Maître Denise MEKAM’NE-TATY.
Le Ministre des Relations avec les Institutions Constitutionnelles et Porte-Parole du Gouvernement, s’est livrée à un exercice de synthèse et d’évaluation des principales activités menées par le gouvernement, dit des «Ambitions sociales», du Professeur ONA ONDO depuis sa prise de fonction.
L’on se souviendra que lors du séminaire gouvernemental du 23 au 25 février 2014 à Franceville (sud-est du Gabon), le Président de la République, avait engagé le Chef de Gouvernement et son équipe à «accélérer la cadence et l’impact social» .Le Chef de l’Etat avait également réitéré sa volonté de sortir de la pauvreté et de la précarité les populations les plus démunies. Tout en rappelant, lors des récentes Assises sociales du Gabon, du 25 au 26 avril 2014, qu’il «n’est plus tolérable qu’il y ait autant d’emplois précaires, de chômeurs, de pauvres, d’inégalités, d’exclus, de non ou mal logés, de non ou mal enseignés, de non ou mal formés, de non ou mal soignés…».
La Porte-parole a indiqué que le Premier ministre et son gouvernement étaient donc engagés à apporter des solutions rapides et efficaces à tous ces problèmes , demandant , une forme d’indulgence , de la part des populations , compte tenu de la durée relativement courte de l’actuelle équipe gouvernementale (trois mois et quelques jours).
Depuis la mise en place de ce gouvernement, et surtout depuis la déclaration de politique générale du Premier ministre, le 10 mars 2014, il y a eu ce séminaire gouvernemental de Franceville qui a fixé le cap des orientations à chaque membre du gouvernement.
De la communication faite par Madame le Porte-Parole du Gouvernement, on retiendra :
- la dynamisation de la communication gouvernementale et la modernisation de la fonction de Porte-parole ;
- sur le plan social : la prise en charge des frais d’inhumation des élèves, des étudiants et des indigents pour un coût compris entre 400.000 et un million de francs CFA. Il y a également l’adoption de la Prime d’incitation à la performance (PIP) qui, selon la Porte-parole, a été faite dans le souci de réduire les inégalités dans l’administration et permettre de repartir de manière plus affirmée la richesse nationale.
- au niveau de la bonne gouvernance financière : l’audit du Trésor public a permis de faire des économies de 654 milliards qui se volatilisaient dans de faux circuits.
Le ministre a, par ailleurs, relevé d’autres «annonces fortes» faites à l’issue des assises sociales des 25 et 26 avril 2014 :
- la prise en charges à 100% des frais médicaux des malades du cancer, des familles en grandes précarités,
- l’enrôlement du secteur privé à compter du 1er juin 2014, ainsi que le contrat d’apprentissage jeunesse pour les entreprises de plus de 50 salariés.
Pour le Porte-parole, le gouvernement s’attèle à tout mettre en œuvre pour accélérer l’impact des réalisations du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) sur le plan social.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM