Echanges sur l'autonomisation des femmes et la démocratie paritaire à l’Université Mohammed V de Rabat !
S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO, Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise, près le Royaume du Maroc , est allé prendre part , ce vendredi 18 Mars 2016 , à un débat sur l’autonomisation des femmes et la démocratie parlementaire , qui se tenait à l’Université Mohammed V de Rabat.
Inscrite dans le cadre des activités culturelles proposées tout au long de l’année par cette Université, cette rencontre de réflexion était organisée en collaboration avec l’ambassade d’Espagne au Maroc, l’Institut Cervantès et le Centre de l’action interculturelle universitaire citoyenne (CAPAIUC). Elle s’est déroulée à la Salle Benabdeljalil de la Présidence de l’Université Mohammed V, sise Avenue des Nations unies, à Agdal.
En y conviant le Chef de la Mission Diplomatique du Gabon , au Maroc , les organisateurs avaient fort certainement pris conscience de l’attachement des plus hautes autorités du Gabon à cette question de l’autonomisation des femmes .
Il faut, en effet, se souvenir que lors de son passage dans la province de l’Ogooué Ivindo, les 22 et 23 mars 2015, le président de la République Gabonaise avait annoncé que 2015-2025, serait décrétée décennie de la femme gabonaise.
Conçue sur plusieurs étapes, cette décennie de la Femme gabonaise se veut être une archéologie des problèmes inhérents à la Femme, afin de mettre en place des politiques de lutte efficace contre ces problèmes.
La rencontre de réflexion de l’Université Mohammed V de Rabat était animée par :
- Amina BOUAYACH, secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH);
- Marina SUBIRATS, philosophe et professeur émérite de l’Université autonome de Barcelone
- Driss El YAZAMI, président du Conseil national des droits de l´Homme (CNDH) du Maroc .
Modérée par le Pr El Arbi El HARTI , Président du Centre CAPAIUC la rencontre, aura été riche en échanges et débats.
Le Pr El Arbi El HARTI indiquant que « le thème de la journée visait à aborder la situation des femmes de nos sociétés actuelles qui se sont ouvertes aux changements, pour occuper des espaces différents de ceux qu´elles ont remplis jusque-là ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le débat sur la situation de la femme est loin d’être terminé. Tout comme la question de son autonomisation qui préoccupe encore nombre d’experts et d’universitaires qui n’ont cessé d’échanger sur cette thématique en vue de faire progresser l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes.
Selon les intervenants « Pour que cela puisse avoir une conséquence sociale positive, il faut d'abord asseoir l’autonomisation des femmes, en valorisant leur indépendance et compétences sociales, politiques et culturelles. Les femmes ne doivent pas douter de leurs aptitudes et savoir-faire ».
Il est donc demandé aux femmes d' investir davantage l’espace public, en jouant un rôle plus actif et effectif dans l’entreprise, l’université, la politique…
Rappellant que « la parité exige que les femmes partagent avec les hommes de manière équitable toutes les tâches dont nos sociétés ont besoin pour leur évolution et croissance.» , les organisateurs estiment que parvenir à la démocratie paritaire doit être un but soutenu .
Quelle est la situation de la femme dans la société actuelle? Quelles avancées en matière de droits de la femme, et enfin, comment atteindre la démocratie paritaire dans une société en perpétuel changement? C’est à toutes ces questions qu’ont tenté de répondre les uns et les autres .
Les nombreux participants ont, toutefois, souhaité que cette démarche passionnante du changement avance rapidement et sans répit, indiquant que l’éducation était une donne fondamentale dans ce processus.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM