Ambassade - Haute Représentation de la République Gabonaise au Royaume du Maroc

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S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO , dans la ville de Khouribga , sur un site minier de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) !

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Une mission de 48 heures (23 et 24 Mars 2015 ) au cours de laquelle le chef de la Mission Diplomatique du Gabon qu’accompagnait plusieurs de ses collaborateurs est venu s’imprégner des réalités d’exploitation  de cette entreprise marocaine ayant pris l’engagement , il ya un an , de sceller un partenariat avec le Gabon , pour la création d’une unité de production d’engrais sur le marché africain .


S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO , Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise , près le Royaulme du Maroc , et sa suite ont été confortablement accueillis et installés dans des résidences du Groupe OCP.


Une première journée qui aura essentiellement été marquée par  une prise de contact , donnant l’opportunité au Chef de la Mission Diplomatique de la République Gabonaise de préciser et de rappeler la portée stratégique de ce partenariat ayant pour vocation de renforcer durablement la sécurité alimentaire du continent .Se traduisant par la forte volonté politique des deux Chefs d'État et s'inscrivant dans le cadre d’une  coopération Sud-Sud, solidaire et agissante .


C'est au pas de charge , après avoir revêtu les équipements de sécurité nécessaires  que la délégation devait entamer , le lendemain , dans la journée du mardi 24 Mars 2015 , cette mission .

Direction : le lac artificiel de Sidi Chennane , rendu célébre par la beauté des cygnes qui y vivent et le calme régnant , aux  alentours.

Les dirigeants du Groupe OCP , à Khouribga , avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir l'Ambassasdeur Haut Représentant et les membres de la  Représentation Diplomatique Gabonaise .


Un exposé aussi concis que pertinent , fait par Monsieur BOUHIAOUI, Directeur du Site OCP à Khouribga  est venu rappeler  les dates clés de l’histoire de l’exploitation du phosphate au Maroc.


L’orateur, dans le secteur de l’exploitation, a indiqué qu’un record absolu en tonnage épierré a été atteint (8.17 millions de tonnes, +18 % par rapport à l’ancien record de 2007) , dans le secteur de Sidi Chennane. La capacité de cette mine s’est vue renforcée après la construction d’une nouvelle unité d’épierrage criblage: la trémie T2 pourra traiter un tonnage annuel de 7 millions de tonne S&M .

 

Non sans omettre de présenter les activités de ce site de Khouribga et les projets de développement qui pointent à l’horizon. Notamment dans les secteurs de la rationalisation des eaux et des actions environnementales.


Ainsi a-t-il été relevé la mise en service d’une station de traitement des eaux usées de la ville de Khouribga, équipée d’un système de cogénération.

 

À 120 km au sud-est de Casablanca, Khouribga constitue donc  la plus importante zone de production de phosphate. Le site minier compte trois zones d’extraction.

 

Le gisement est de type sédimentaire et les réserves estimées à plus de 35 milliards de m3. Les premiers coups de pioche ont été donnés en 1921 par la méthode souterraine.

 

L’introduction de l’exploitation en « découverte » a débuté en 1951. Elle concerne actuellement 7 niveaux phosphatés. La capacité de production s’élève à 19 millions de tonnes par an.

 

Poids lourd de l'économie marocaine, l'Office chérifien des phosphates (OCP) s'est engagé dans un vaste programme d'investissement. Il entend être présent dans toute la chaîne, de l'extraction de la matière première à la production d'engrais. 

 

Le Maroc détiendrait environ 80 % des réserves mondiales de phosphates, principalement dans les bassins miniers de Khouribga et de Gantour ,(proches respectivement des villes de Youssoufia et Benguerir).  Dans le même temps, quatre nouvelles mines devraient entrer en activité d'ici à 2017. Objectif : augmenter la capacité globale de production de phosphates du groupe, de 30 à 50 millions de tonnes par an.


La construction à Jorf Lasfar de quatre nouvelles usines de fertilisants DAP (le plus courant) et MAP (phosphate mono-ammonique), d'une capacité de 1 million de tonnes par an chacune, permettra par ailleurs au Maroc de tripler sa capacité de production d'engrais. Celle-ci devrait atteindre 9 millions de tonnes d'ici à 2020

  

L’Ambassadeur et sa délégation se sont rendus au  cœur de la mine de Sidi Chennane, exploitée par l'Office chérifien des phosphates (OCP) .


Ils ont pu apprécier de visu le formidable travail abattu par Marion : c'est ainsi que l'on surnomme la gigantesque dragline , un engin d'excavation de 3 000 tonnes, aussi appelé "pelle à benne traînante», qui travaille jour et nuit, sans relâche.


Les employés préposés à cette tâche poursuivent leurs manœuvres malgré les caprices d’une météo aux contours pluvieux.


Un godet tiré par de lourdes chaînes charrie des tonnes de mètres cubes de terre.


Il s'agit d'atteindre, 20 à 40 mètres plus bas, la première couche de phosphates sédimentaires, vestiges d'un monde marin disparu il y a quelque 60 millions d'années.


Au détour d'un terril, un engin arrache à la terre le minerai brut, chargé ensuite dans l'un des camions qui se relaient, puis transporté jusqu'au site d'épierrage.


Là, la roche phosphatée est passée au crible, puis acheminée par tapis roulant jusqu'à la laverie, quelques kilomètres plus loin.

 

Le minerai est rincé et malaxé dans des cylindres géants, enrichi jusqu'à obtention d'une poudre blanchâtre, fine comme du sable.

 

La mise en service de cette  laverie de Beni Amir dans le cadre du programme de développement industriel d’OCP a  provoqué un record de production du phosphate moyenne teneur à 2,4 millions de tonnes. Ce qui a permis, pour la première fois, d’expédier à Jorf Lasfar un phosphate plus riche sur toute l’année.

  

Dans ce paysage lunaire et aride, le silence est fendu par le ronronnement des machines et la ligne d'horizon brisée par des collines artificielles, empreintes de l'activité minière.

 

Les rares silhouettes sont celles des hommes qui s'affairent à la maintenance. Ici, tout est automatisé.


Près de 80 % du phosphate brut est exporté, au départ du port de Casablanca. Le reste est acheminé par convoi ferroviaire jusqu'à Jorf Lasfar, sur la façade atlantique, pour y être transformé en acide phosphorique ou en engrais. 


Sur le bas-côté de la route principale qui conduit à la mine, de larges tuyaux sont  assemblés. Ils forment l'épine dorsale, longue de 167 kilomètres, qui reliera la mine au hub chimique de Jorf Lasfar.


Audacieux, ce "minéroduc" a massivement réduit les coûts de la logistique comme de la consommation d'eau et d'énergie.


Ce pipeline est l'un des piliers d'un vaste programme d'investissements, étalé sur dix ans et évalué à 98 milliards de dirhams (8,5 milliards d'euros). 


Le méga-pipeline permet le transport hydraulique des phosphates et dérivés de Khouribga vers Jorf Lasfar.


Sa  mise en marche est effective depuis le mois de janvier 2014. Outre le rôle efficace qu’il joue dans le transport des phosphates, le pipeline a également un impact sur les coûts et l’environnement.


Défenseur irréversible de l’économie verte et de la préservation des écosystèmes, le Gabon ne peut rester insensible à la volonté manifeste du Groupe OCP de faire sortir de terre, bientôt, le projet ‘’mine verte’’ , un chantier de plusieurs millions d’euros destiné à convertir les sites miniers abandonnés en ville écologique .

  

Sur 350 hectares, le projet prévoit la construction de résidences , d’un complexe touristique et d’une pépinière d’entreprises .

 

Le groupe s'est par ailleurs engagé à former 15 000 jeunes. Sans autre perspective d'emploi que d'intégrer la mine, en raison d'un tissu économique local pas assez diversifié- la sous-traitance a été transférée à Casablanca et Safi, à une centaine de kilomètres -, les attentes des populations à l'égard de l'OCP sont énormes.

Les représentants de la Mission Diplomatique du Gabon ont ainsi pu se rendre au Centre des compétences industrielles du Groupe OCP,  inauguré en Octobre 2014 par S.M. le Roi Mohammed VI ,au complexe industriel Jorf Lasfar .

Ce centre  flambant neuf  , qui accompagne la stratégie industrielle du Groupe OCP en assurant une formation selon les standards internationaux, permettra de répondre aux besoins du Groupe OCP en termes de compétences.

Cette nouvelle structure de formation a pour vocation d'encourager la performance professionnelle et le sens de l'initiative et de l'innovation, grâce à un cursus de formation adapté au contexte et à l'environnement industriel du Groupe.


  

Le Centre de compétences industrielles OCP offre  une formation au profit des collaborateurs et nouvelles recrues OCP, mais également aux sous-traitants et aux industriels du complexe de Jorf Lasfar, dans les domaines notamment de la mécanique, de l'électrotechnique et des procédés phosphoriques. 


Cette visite au coeur d'une des plus importantes implantations du Groupe , au Maroc , s'est achevée , dans la soirée du Mardi 24 MARS 2015 , par une remise de présents  à S.E.M.l'Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise, près le Royaume du Maroc , et à l'ensemble de sa délégation ,  par Monsieur Moutamkil EL BARAKA , Directeur Exécutif , Axe Nord de l'Office Chérifien des Phosphates .

Des tableaux  symbbolisant divers fossiles receuillis sur le terrain par les équipes de chercheurs de l'OCP .

PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM

Publié le : 26 / 03 / 2015