S.E.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO expose sur le ‘’GABON BLEU’’ !
Invité ce mercredi 18 Avril 2018 , à un atelier , par le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) du Maroc , le Chef de la Mission Diplomatique Gabonaise s’est livré , en une vingtaine de minutes , à une présentation de différents éléments ayant concouru à la décision des plus hautes autorités de son pays d’ouvrer pour un plaidoyer tous azimuts en matière de préservation de différents écosystèmes , de préservation de l’environnement , de promotion du tourisme , de redéploiement de l’économie nationale et du bien être des populations .
Indiquant que depuis l’initiative Rio +20 , le Gabon avaitpris part à différentes concertation internationales visant la préservation de l’environnement, S.E.M.L’ambassadeur Haut Représentant, soulignera, après un rappel de l’architecture géophysique du Gabon , que l’’approche adoptée visait à utiliser l’eau (mer, rivière) et les produits de la mer en s’inspirant du bio-mimétisme comme facteur de développement social, économique et culturel, dans une perspective analogue à l’agriculture biologique. La finalité de cette approche est d’améliorer le bien-être de l’homme et de renforcer l'équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et les insuffisances écologiques. Une approche offrant, par ailleurs, des moyens nécessaires pour une utilisation plus rationnelle des ressources halieutiques.
Toute cette dynamique , soulignera , le Chef de la Mission Diplomatique Gabonaise est mue par le déterminisme impulsé par S.E.M.Ali BONGO ONDIMBA , Président de la République , Chef de l’Etat qui a su mettre en place de structures de gestion et de fonctionnement , à l’instar de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux , ou encore de l’Agence Gabonaise d'Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS) pour veiller régulièrement à une efficacité optimale des politiques prônées .
Faisant, par ailleurs, observer que l’enjeu d’une économie bleue pour le Gabon est de taille pour la restauration de la biodiversité des ressources renouvelables et pour la bonne gestion de l'extraction des ressources. Et relevant que l’économie bleue ne concernait pas uniquement les ressources maritimes mais aussi les ressources minérales des fonds marins. Une invitation à venir découvrir ces nombreuses merveilles !
Avec des prospections pétrolières au large des côtes, l’adoption de cette approche devient inévitable puisqu’elle permet de réduire les impacts négatifs de telles activités dans les limites des seuils de tolérance des écosystèmes, tout en permettant au pays d'accéder à toute la gamme des ressources de l'océan.
Répondant à plusieurs questions sur les effets de coopération envisageables, la participation de la société civile aux prises de décisions, ou encore les politiques de formation envisagées dans ces métiers du Gabon Bleu, S.E.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO, rappelant que le Gabon était signataire de nombreux engagements ou déclarations sur la responsabilité partagée et l'engagement des pays pour la promotion de l'économie bleue et le développement durable des océans, en partenariat avec les acteurs concernés , a souhaité voir s’instaurer une dynamique véritable promouvant l'investissement dans ce domaine, à travers l'encouragement de nouveaux investissements et projets. Se saisissant singulièrement de la proximité liant le Royaume du Maroc à la République Gabonaise pour espérer voir se mettre , très rapidement en place , des axes de coopération dans ce secteur du ‘’Gabon Bleu’’ .Tout , comme , pense-t-il , pourraient s’ouvrir des chantiers permettant de s’inspirer de l’expérience des législations marocaines , en matière d’entretien des plages , pour la préservation des aires marines .
Le plénipotentiaire gabonais aura , enfin , relevé le rôle important joué par la société civile , quant aux décisions souvent prises par les gouvernants , en les incitant , parfois , à la mise en place d’approches responsables et durables réconciliant la croissance et la sécurité économique avec la conservation des écosystèmes et des ressources aquatiques . Tout en insistant sur le fait que les pouvoirs publics gabonais avaient pris des mesures fortes pour favoriser la formation dans les métiers de la mer au niveau de plusieurs établissements d’enseignement supérieur . Et que plusieurs Instituts privés de formation dans les métiers de la mer avaient vu le jour et ne cessaient d'être créés.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM